Alvarado était âgée de 20 ans à peine lorsqu’elle a signé voici un an son premier succès dans la catégorie élite. “C’était vraiment beau”, avance la super favorite au Mondial féminin espoir. “Le souvenir est encore très présent dans mon esprit. Ca c’est plutôt bien passé. C’était un super sentiment de gagner pour la première fois chez les élites.” Depuis, la native de Rotterdam a effectué un grand pas en avant. “Vu mon âge, je savais que j’avais encore une marge de progression. Mais il convenait de patienter pour voir dans quelle mesure je pourrais progresser. J’ai passé un bel été, sous la houlette d’un nouvel entraîneur et en travaillant dur avec l’équipe. Ce sont de petites choses qui m’ont permis d’effectuer un grand pas en avant.”
Le parcours dans la capitale est taillé pour Alvarado. “C’est très technique, avec quelques virages difficiles à négocier. Techniquement, je suis à présent l’une des meilleures. J’ai passé beaucoup de temps chez les jeunes à affiner ma technique et c’est devenu une arme pour un parcours tel que celui de Bruxelles”, se réjouit, confiante, Alvarado. Le championnat des Pays-Bas est programmé exactement une semaine après que Alvarado ne donne ses premiers coups de pédale à Bruxelles. “Il est important de boucler cette répétition générale avec un bon sentiment. La plupart des dames que j’affronterai au championnat national des Pays-Bas sont en effet également présentes à Bruxelles.”
VOS AU DÉPART ÉGALEMENT
En effet, Alvarado devra compter dimanche avec ses compatriotes Lucinda Brand, Annemarie Worst et Yara Kastelijn. Le jour du Nouvel An, celles-ci ont pris les 2ème, 3ème et 4ème places derrière Alvarado au GP Sven Nys de Baal. Une autre Néerlandaise fera également office d’adversaire sérieuse dimanche à Bruxelles, à savoir la septuple championne du monde Marianne Vos. Côté belge, la championne du monde en titre Sanne Cant s’aligne elle aussi au départ.
Alvarado occupe confortablement la tête du Sack Zelfbouw Ladies Trophy. Elle compte 2 minutes et 6 secondes d’avance sur sa compatriote Annemarie Worst. “Je travaille très dur depuis Loenhout. Je voulais reprendre du temps sur Worst. Ca a plutôt bien marché, avec comme conséquence la place de leader. A Baal, je voulais accroître mon avance sur Worst and co. Ca s’est également bien déroulé. Je peux dès lors envisager plus tranquillement les deux dernières manches, à Bruxelles et Lille. Pour reprendre un tel écart, il va falloir mettre le paquet (rires). Je suis bien consciente que les femmes perçoivent cette année pour la première fois des prix équivalents à ceux des hommes. J’ai bien choisi mon moment pour me mêler à la victoire finale, non? (rires).”
Chez les messieurs, Eli Iserbyt est un solide leader du DVV Verzekeringen Trofee. Il peut cependant s’attendre dimanche à un nouveau beau duel avec le champion du monde Mathieu Van der Poel, deuxième à 4 minutes et 12 secondes. Michael Vanthourenhout, Corné Van Kessel, Tim Merlier et Lars Van der Haar suivent dans cet ordre au classement. Ils seront tous de la partie à Bruxelles.